Insuffler un vent de changement est un leitmotiv pour Dorothy Reitman, « J’ai toujours été une activiste sociale », dit-elle fièrement. « Non seulement j’ai toujours voulu changer les choses là où c’était nécessaire, mais je me suis toujours souciée des personnes les plus vulnérables de notre société ». Et elle a changé les choses en plus de 50 ans de loyaux services à la communauté juive et à la communauté élargie, tant à l’échelle locale, provinciale, nationale qu’internationale. Il est donc normal de vous présenter Dorothy Reitman à l’approche de la Journée internationale des femmes qui aura lieu cette année le lundi 8 mars et dont le thème est Choisir de contester.

Soulignée initialement en Europe de l’Ouest dans un petit nombre de pays en 1911, la Journée internationale des femmes est devenue une journée où l’on reconnaît à l’échelle mondiale les femmes et leurs réalisations dans toutes les sphères d’influence. Appelées à jouer un rôle de chef de file dans l’industrie, la politique, l’éducation et l’égalité des droits, les participantes sont devenues de plus en plus influentes sur la scène mondiale.

Madame Reitman a constamment brisé les plafonds de verre de multiples organisations traditionnellement dirigées par des hommes. Elle a été la première femme à accéder à la présidence du Congrès juif canadien en 1982, puis a étendu son champ d’action à de nombreux secteurs en travaillant en étroite collaboration avec la ministre de la Condition féminine, Sheila Finestone, pour représenter le Canada à la Conférence mondiale des Nations unies sur les femmes en 1985. Elle est modeste en disant qu’il est difficile de mesurer l’importance qu’elle accorde à l’avancement des femmes, mais elle est fière de savoir qu’elle a eu un impact sur la vie d’innombrables Canadiennes grâce aux nombreux programmes qu’elle a contribué à créer.

Son engagement envers le Centre Cummings a commencé dès sa création en amassant des fonds pour aider les gens du troisième âge de l’époque à passer de plusieurs synagogues à un foyer central. « Je savais que nous avions besoin d’un centre dédié à nos personnes âgées », explique-t-elle. Au moment où elle était présidente du Conseil des femmes juives, elle a tissé des liens avec la Fédération pour mettre sur pied la première Association de l’âge d’or centralisée dans un duplex sur le chemin de la Côte-Sainte-Catherine. Elle continue de jouer un rôle actif au Centre Cummings en siégeant au conseil d’administration de l’Agence ainsi qu’au conseil d’administration de la Fondation. Elle a parrainé la campagne de collecte de fonds du Café et est Gouverneur or et une généreuse donatrice pour de nombreux programmes du Centre, y compris entre autres les repas de Mitzvah et le Déjeuner des célébrités sportives.

Madame Reitman a toujours donné la priorité à la création de liens au-delà de la communauté juive; « En tant que Juifs, nous ne devons pas travailler de manière isolée – il est très important de tendre la main aux femmes d’autres confessions, surtout en période d’inégalité raciale, et de lutter contre toute forme de discrimination ».

Elle semble se trouver exactement là où on a le plus besoin d’elle; « Grâce à de nombreux programmes de formation en gestion et à un travail bénévole pratique, j’ai le sentiment d’avoir été formée pour observer les besoins non satisfaits et trouver les meilleurs moyens de les combler », déclare Mme Reitman. On peut le constater dans nombre de ses réalisations. Elle a été membre fondatrice du Centre de réadaptation en toxicomanie de Portage. « Nos enfants arrivaient à l’adolescence et nous savions qu’il était nécessaire de mettre en place un programme de réadaptation pour nos jeunes juifs et tous les jeunes montréalais », souligne-t-elle. Mme Reitman a joué un rôle essentiel dans l’élaboration du programme La popote roulante kasher, qui a permis à des personnes âgées de rester aussi autonomes que possible. La liste de ses réalisations est à la fois longue et variée.

Son travail n’est pas passé inaperçu, elle a été décorée de l’Ordre du Canada en 1997 parmi de nombreuses distinctions tant à l’échelle locale qu’internationale. Elle a également fait bénéficier de son expertise l’Université McGill et l’Hôpital général juif, l’Institut Lady Davis et l’Hôpital Mount Sinai de Toronto en soutenant la recherche de pointe sur la maladie d’Alzheimer.

Maman très fière de son fils Joel, de sa belle-fille Jill et de ses deux petits-fils, elle n’a pas l’intention de ralentir : « Défendez vos convictions et continuez à aller de l’avant! »

Le Centre Cummings a pour mission de favoriser l’épanouissement des adultes de 50 ans et plus et améliorer leur qualité de vie en offrant des programmes dynamiques et novateurs, des services sociaux et des occasions de bénévolat dans un environnement vivant, respectueux, inclusif et empreint de compassion. Ancré dans son héritage juif, le Centre Cummings ouvre ses portes aux personnes de tous les horizons ethniques et socio-économiques.

Carrefour de la communauté montréalaise des 50 ans et plus, le Centre Cummings enrichit chaque année la vie de quelque 10 000 membres de cette population. 

Pour plus d’information, veuillez nous contacter par téléphone au 514-343-3510, en ligne à l’adresse www.cummingscentre.org ou en personne au 5700 Westbury Avenue.